Audrey à Umeå - Avant le départ
- Quelles étaient tes motivations avant le départ ?
Avant d’entrer dans l’enseignement supérieur, l’idée de partir en Erasmus me trottait dans la tête. J’ai toujours adoré l’anglais mais je trouve qu’en France, on ne peut pas vraiment le parler. Pour moi, Erasmus était aussi un bon moyen de m’améliorer et d’ouvrir mon esprit sur le monde.
Et puis un jour, lassée du « train-train » quotidien, j’ai reçu un mail de l’université nous informant qu’il était temps de préparer son dossier Erasmus. J’ai donc contacté la responsable des relations internationales de la faculté et fixé rendez-vous avec elle. Ma décision a donc été prise un peu sur un coup de tête. Bien que l’envie fût présente depuis des années, jamais je n’aurais pensé me lancer dans cette aventure.
- Pourquoi as-tu souhaité partir dans le cadre du programme Erasmus + ?
Erasmus est un programme que je connaissais depuis plusieurs années. Je ne connaissais aucune autre façon de partir à l’étranger, mis à part le fait de s’inscrire soi-même dans une faculté à l’étranger. Ce programme est ouvert à tous les étudiants et apporte une aide financière non négligeable, sans laquelle je n’aurais pas pu partir.
- Pourquoi avoir choisi l’université d'Umeå ?
Lors de mon rendez-vous avec la responsable des relations internationales, j’ai émis le souhait de partir en Suède mon choix. Pour ce qui est du domaine de la biologie, l’université d’Umeå propose de très nombreux cours, ce qui permet de choisir exactement ce que l’on souhaite. Et puis, en regardant des photos, je suis directement tombée sous le charme d’Umeå. La possibilité d’observer des aurores boréales m’a convaincue. C’est un pays qui m’intéressait beaucoup et je savais que la Faculté des Sciences et Technologies avait signé des accords avec des universités suédoises. J’avais le choix entre Linköping et Umeå. Je me suis alors renseignée sur ces deux universités en regardant les avis d’anciens étudiants Erasmus. Tous étaient très contents des deux universités. Ce sont donc les cours proposés dans chaque université qui ont orienté.
- Les démarches administratives étaient-elles complexes ?
Absolument pas. On est plutôt bien guidé en ce qui concerne le dossier à monter. Je ne peux donner qu’un seul conseil : s’y prendre à temps. Mon dossier devait être transmis pour le 1er mai à l’université d’Umeå. Je l’ai rendu deux semaines au moins avant la date butoir.
- T’es-tu sentie encadrée lors de ton séjour à l’étranger ?
Enormément. Si vous avez le moindre problème, concernant le logement ou l’un des cours choisis, il suffit d’envoyer un mail et on vous répond directement. Etant donné le petit nombre d’étudiants en cours (une trentaine environ), les professeurs ont plus de temps à nous accorder. Il est donc possible de prendre rendez-vous avec eux si vous ne comprenez pas bien une partie du cours. Ils vous répondent avec plaisir.
Par ailleurs, les Suédois sont très gentils. Si vous les arrêtez dans la rue pour leur demander un renseignement, ils vous répondront avec plaisir. Par exemple, le deuxième jour après mon arrivée, nous avons demandé notre chemin à deux étudiants suédois. Ils nous ont carrément accompagnés à l’endroit que l’on cherchait. Et puis bien sûr, il y a une forte entraide entre étudiants étrangers.
- Quel mode de transport as-tu utilisé pour te rendre à Linköping ?
Je suis partie en avion. L’aller m’a couté 105 € (Paris-Stockholm puis Stockholm-Umeå). Ensuite, arrivée à Umeå, j’ai dû prendre un taxi pour aller jusqu’à la faculté : 200 SEK soit un peu plus de 20 € (j’ai partagé le trajet avec une autre personne). Il est aussi possible de prendre un bus : 40 SEK si vous payez sur une borne, sinon 60 SEK soit entre 5 et 7 €).
Pour le retour, j’ai fait le trajet inverse en avion (toujours avec une escale à Stockholm) pour 80 €. J’ai partagé un taxi pour aller à l’aéroport avec quatre personnes (donc 50 SEK chacun).
A cela se rajoute le prix de l’essence pour le trajet Nancy-Paris en voiture.